En savoir plus sur nos écrins
LA SOCIÉTÉ BYOLA PAR SON DIRECTEUR GENERAL
Joseph Colletta
Directeur Général
Où est implantée la société BYOLA ?
Byola a décidé d’installer son site de production à Faulquemont en Moselle où elle a été parfaitement accueillie par District Urbain (DUF). La direction administrative est située à Saint Romain en Gal dans le Rhône. La région Grenobloise (Échirolle) accueille la partie commerciale.
Quels sont les atouts des rayons ultraviolets en matière de décontamination ?
Les atouts sont nombreux. Leur efficacité virucide et biocide sont vérifiées. Les rayons ultraviolets sont peu énergivores, leur utilisation ne génère aucun déchet.
Pour quelle raison ce procédé est-il si peu démocratisé ?
Cela reste, avant tout, un produit dangereux. Si l’UVA est massivement utilisé pour bronzer, il ne faut en aucun cas exposer des parties de son corps à l’UVC sous peine de contracter des maladies de la peau. Pour autant, la méthode est très simple et facile à utiliser et ne représente plus aucun danger si toutes les précautions sont bien respectées.
Quels sont les types d’objets et de surfaces qui peuvent être décontaminés par l’UVC ?
Tous les objets peuvent être décontaminés par l’UVC, quelle que soit leur nature (bois, plastique, métal, tissus…). L’UVC est une onde courte qui ne traverse pas la surface mais va l’effleurer et la décontaminer. Nous procédons à la décontamination dans un caisson équipé de lampes à UVC qui garantit la sécurité sanitaire et permet une qualité optimale.
« L’utilisation de UVC existe depuis 100 ans »
Existe-t-il des bactéries qui résistent aux ultraviolets ?
De notre point de vue, il est impossible d’avoir la certitude absolue que notre solution éradique l’ensemble des bactéries. Nous avons effectué de nombreux tests sur des bactéries et nous sommes en mesure de certifier de la possibilté, à travers nos Byola, d’éradiquer la très grande majorité des germes et virus. Parmi les bactéries très résistantes, nous pouvons notamment citer le cas d’une spore très présente dans les hôpitaux : le clostridium. L’élimination complète de cette bactérie requiert un temps d’exposition à l’UVC plus long et une puissance de lampes plus importante. Concernant les virus, nos différents tests nous permettent de connaitre quelle dose et quelle durée sont nécessaires pour les détruire. Pour les virus comme pour les bactéries nous réalisons des mises en culture pour réaliser nos tests. Les virus de type SARS COV2, adénovirus, rotavirus ou encore l’herpès sont testés en laboratoire.
Dans quelle mesure pouvez-vous adapter la puissance du processus selon les bactéries et les virus ?
Les machines que nous produisons disposent d’une programmation électronique adaptée à chaque bactérie ou virus. Nous pouvons donc cibler précisément ce que nous souhaitons éradiquer en adaptant la puissance du processus de nos appareils.
Dans quelle mesure la connaissance des bactéries et des virus des laboratoires de biologie joue-t-elle un rôle important dans le développement de votre technologie ?
Les laboratoires jouent un rôle majeur et se mettent à notre disposition pour développer la technique. Nous travaillons avec trois laboratoires qui sont très à l’écoute et se montrent particulièrement intéressés par le processus de décontamination par UVC.
Fin 2020, vous avez collaboré avec des hôpitaux pour développer un prototype. Comment s’est déroulée cette opération ?
Initialement, nos prototypes étaient destinés à la désinfection des fauteuils (PMR). En nous rendant dans les hôpitaux qui traversaient une période délicate avec l’afflux de malades COVID, nous nous sommes aperçus que les besoins en désinfection étaient importants. Cela concernait tous les types de matériels. Les hospitaliers nous ont demandé de nous rendre au sein des services pédiatriques où les besoins étaient également très importants. Les enfants étant aussi particulièrement exposés aux contaminations. C’est ainsi que l’idée nous est venue de contacter des mairies pour leur faire part de mon inquiétude concernant les jouets des enfants, et leur proposer notre solution.
« Nos modèles ne produisent aucun déchet »
Quels enseignements tirez-vous de cette première phase de développement ?
Tout d’abord, nous devons faire face à une grande méconnaissance de l’UVC et peut-être même une certaine forme de crainte. J’ai été frappé par certaines réticences dans les crèches vis-à-vis de la désinfection. Je trouve surprenant que certains préfèrent laisser proliférer des bactéries alors qu’il existe une solution pour les éliminer. Fort heureusement, nous avons également reçu un accueil très enthousiaste de la part d’autres interlocuteurs. Comme bien souvent, nous faisons face à tout le prisme des réactions. Au sein d’une même entreprise nous pouvons d’ailleurs rencontrer des réactions très hétérogènes comme ce fut le cas avec la Croix-Rouge avec qui nous allons, je l’espère, prochainement collaborer: une directrice de crèche près de Metz est particulièrement enthousiaste.
Quels sont les différents types de caissons que vous avez mis au point ?
Nous proposons à ce jour six types d’écrins (caissons) différents. Les plus petits modèles de la gamme sont les Byola 50 et 100 et sont destinées aux objets de petites tailles. La Byola 200 dispose d’un plus grand volume utile . Nous venons de terminer le développement de deux modèles, la Byola 250 qui fonctionne sur le même système mais commander par un smartphone, et la Byola 350 qui offre une capacité doublée. Le reste de la gamme est plus imposante avec la Byola 700 qui a la taille d’une armoire et enfin la Byola 900 destinée aux fauteuils pour personnes à mobilité réduite ou objets de grande tailles.
Quels sont les atouts de ce type d’équipement pour vos futurs clients ?
Nos modèles offrent une grande fiabilité, garantissent une totale sécurité et ne produisent aucun déchet, sans négliger le très faible coût financier
.
Qu’aimeriez-vous développer à plus ou moins long terme pour compléter l’offre de Byola autour de la désinfection ?
Il n’est pas possible de désinfecter sans bien nettoyer. La phase de nettoyage ou de détersion préalable à la désinfection est incontournable. C’est pourquoi nous travaillons sur des nouveaux dispositifs alliant le nettoyage à la désinfection, ce qui permettrait un gain de temps exponentiel.
LA GAMME DE DÉCONTAMINATION PAR UVC
Romuald Stock
Après les premiers essais réalisés au sein de services de pédiatrie, quelles sont les problématiques identifiées en matière de contamination dans des lieux accueillant des enfants comme les crèches, les écoles ou les services de pédiatrie ?
La problématique majeure demeure la prolifération des bactéries. Les protocoles sanitaires mis en place ces dernières années permettent de limiter la diffusion des bactéries mais n’empêchent pas leur présence. Un enfant portera toujours les jouets à sa bouche et il faut les désinfecter au minimum une fois par jour pour éviter le transport de bactéries d’un enfant vers un autre.
Quel a été le rôle des acteurs du secteur dans le développement des caissons Byola ?
Les retours des personnels sont plutôt positifs et personne n’a encore rapporté de critiques sur nos solutions. Nous sommes toujours très bien reçus par nos interlocuteurs. Bien que de nos produits soient encore en développement, l’accueil de nos prospects est très positif. Nous échangeons souvent avec des professionnels qui découvrent cette technique et qui se posent encore des questions vis-à-vis de l’efficacité du procédé. Nous avons pris en consifération l’ensemble des retours client et contact pour faire évoluer notre gamme et la porter a sept modèles standards. Des édrins sur mesure peuvent aussi être réalisés.
Comment se déroule la désinfection des jouets ?
Le processus de désinfection va dépendre du virus ou de la bactérie ciblée mais, en général, il dure entre 40 secondes et 22 minutes au maximum.
Quels sont les enjeux de la désinfection dans les hôpitaux et les établissements de santé ?
Pendant la pendémie, de nombreux objets utlisés par les soignants, par faute de procédé virucide, ont été mis au rebut. Les hygiénistes sont demandeurs de notre procédé proposer par Byola. Nous pouvons apporter des solutions économiques grâce à la désinfection et éviter ce phénomène de réticence.
L’autre priorité est de désinfecter les blouses des personnels soignants et les vêtements des équipes de nettoyage. Dans ce contexte, nos modèles Byola 900 et Byola 700 sont particulièrement adaptés aux cliniques et aux hôpitaux.
Comment vos caissons peuvent-ils s’intégrer aux protocoles et aux normes très strictes qui régissent ces établissements ?
Il faut impérativement tester en laboratoire tous les virus afin d’apporter toutes les précisions et les garanties nécessaires aux hospitaliers. Le deuxième point incontournable pour pénétrer le secteur hospitalier, c’est la certification. Nous travaillons actuellement sur la norme ISO 13 485 qui définit les exigences en matière de système de management de la qualité pour un organisme fournissant des dispositifs médicaux ou des services associés. Nous allons réaliser un audit prochainement pour une certification prévue en mars 2022. Nous avons déposé nos marques et les brevets sont en cours de dépôt.
Quels sont les objets que vous êtes en mesure de désinfecter dans les établissements de santé ?
Nous pouvons décontaminer les blouses, les vêtements du personnel, des dispositifs médicaux comme les stéthoscopes mais aussi de petits fauteuils comme ceux utilisés en radiologie. Il faut être sensible au fait que la réutilisation d’objets par les différents patient est inévitablement un facteur de transmission des virus. Notre action n’est pas seulement dévolue au COVID mais également sur des bactéries, les virus de types: les staphylocoques , les rotavirus, l’herpès…
A l’issue de vos premiers échanges avec les établissements de santé, avez-vous décelé une sensibilité de leur part sur ce type d’équipement ?
Les professionnels de santé comprennent aisément que ce type d’équipement peut leur permettre d’éviter de gaspiller certains dispositifs médicaux mais de protéger les patients et les équipes médicales. Les établissements disposent de moyens restreints nos solutions s’adaptent parfaitement à ce modèle économique.
La société BYOLA
Société par Actions Simplifiée créée en novembre 2020 au capital de 102 K€.
BYOLA est localisé à Faulquemont près de Metz pour la partie industrielle et à Saint Romain en Gal pour la partie administrative.
Nos marchés
Notre offre est adaptée à de nombreux domaines d’activité comme le médical, l’optique, le luxe, le prêt à porter, les ambulances, les locaux et les collectivités…
Une équipe au plus près de vous
Comprendre vos besoins
Les ingénieurs de BYOLA seront en mesure d'adapter nos produits en fonction de vos besoins.
Former vos équipes
Une formation complète et adaptée à vos protocoles spécifiques.
Adapter la désinfection
Dimensionner la désinfection de vos produits.
Maintenance
Nos produits sont suivis en assurant une maintenance préventive et corrective.
Accompagnement
Nous vous accompagnons tout au long du processus de mise en place.
Sécurité
Nous vous formons pour une sécurité maximale de votre personnel.
Sites de BYOLA en France
BYOLA FAULQUEMONT
Site de fabrication et développement près de Metz.
BYOLA SAINT ROMAIN EN GAL
Site administratif