BYOLA

Article Les Echos

Les_echos_(logo).svg

Les Echos 01.03.2021 

Les caissons de Byola décontaminent les objets par la lumière Validé en partenariat avec l’université de Lorraine, le procédé mis au point par Byola consiste à placer les objets du quotidien à décontaminer dans des caissons, puis à les irradier grâce à des lampes de désinfection UVC. Ce système neutralise le virus du Covid-19 et permet de prévenir les infections nosocomiales. Byola a mis au point quatre types de caissons de désinfection, dont deux ont déjà dépassé le stade du prototype. (Byola) Par Pascale Braun Au printemps 2020, la pandémie a fait germer chez Patrick Gonod, PDG de Logo Silver, l’idée de créer un dispositif industriel de désinfection des fauteuils roulants que cette entreprise fabrique à Echirolles, en Isère. Moins d’un an plus tard, c’est en Moselle que le projet se concrétise avec l’implantation imminente de la société Byola dans le district urbain de Faulquemont. « Notre projet a évolué vers la décontamination d’autres objets. Nous visons l’accréditation ISO 13485, qui valide la fiabilité des dispositifs médicaux et doit nous permettre de nous imposer comme leader de ce secteur », projette Joseph Colletta, directeur général de Byola. La SAS rassemble six associés dotés d’une solide expérience de l’industrie et de la recherche. Validé en partenariat avec l’université de Lorraine, le procédé utilisé consiste à placer les objets à décontaminer dans des caissons, puis à les irradier grâce à des lampes de désinfection UVC qui neutralisent non seulement le Covid-19, mais aussi le Clostridium, un genre bactérien particulièrement coriace, et permet de prévenir les maladies nosocomiales.

Désinfection des jouets La jeune société a mis au point quatre types d’écrins, dont deux ont déjà dépassé le stade du prototype. Le premier, proposé au prix de 2.500 euros, permet de désinfecter rapidement les lunettes essayées chez l’opticien, les clés ou les téléphones portables. Le deuxième, proposé autour de 3.000 euros, désinfecte sans les endommager les peluches et petits jouets que les enfants s’échangent dans les crèches et les maternelles. Cette application a valu à Byola ses tout premiers clients, les collectivités qui y voient un gain de temps : aujourd’hui, les agents spécialisés (Atsem) désinfectent manuellement chaque objet plusieurs fois par jour. Les caissons en cours d’élaboration permettront aux commerces de vêtement de décontaminer les habits non retenus au sortir de la cabine d’essayage, ainsi que les fauteuils roulants, voire les brancards. « Chaque nouvelle étude élargit les domaines d’application. Les banques, dont bpifrance, en sont conscientes et nous suivent », se réjouit Joseph Colletta. Soutenu à hauteur de 200.000 euros par le Conseil régional du Grand Est , Byola s’installera en avril dans 1.400 mètres carrés, dont 400 de bureaux. 

La start-up vise un effectif de 50 salariés pour 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2025. LA TECHNOLOGIE Byola Date de création : 2020 Président : Patrick Gonod Chiffre d’affaires : 600.000 euros Effectif : 7 personnes Secteur : désinfection Pascale Braun

Partagez cette page :